LA PRESSE
LE JOUR OU J'AI COMPRIS QUE LE CIEL ETAIT BLEU
L’Humanité
« Laura Mariani entraîne le spectateur dans les zones grises de l’autisme. Les comédiens sont remarquables. L’ensemble de la troupe fait un sans faute : Anthony Binet, Sylvain Porcher, Odile Lavie, Alice Suquet et Vincent Remoissenet. Avec une mention spéciale pour Pauline Cassan dans le rôle de Claire, dont elle a su développer la gestuelle, les tics de langage, les doutes et les peurs, sans jamais glisser dans la caricature. Et cela en est saisissant. »
Gérald Rossi le 28 janvier dans l’Humanité.
La revue du spectacle
« Presque épique, avec un déroulement qui stimule toujours l'attention, le spectacle ne cesse de tendre les fils invisibles du sensible et de l'émotion. (...) C'est là le joli exploit de cette pièce portée par six interprètes talentueux. Leurs interprétations sobres, presque cinématographiques, donnent du réalisme à toutes les scènes, sans jamais perdre une seconde une belle tension dramatique et une humanité touchante. »
Bruno Fougniès dans la Revue du spectacle
Etat critique
« On peut saluer en premier lieu la grande justesse de jeu des acteurs. La prestation de Pauline Cassan est bluffante. Elle nous entraine dans un univers et une autre réalité que nous côtoyons peu au quotidien. (...) On sort de ce spectacle avec un tout plein d’émotions. A la fois grave, drôle et poétique, Laura Mariani a réussi son pari de nous encourager à accepter les sensibilités différentes. »
Rebecca Bory dans "Etat critique"
Retardataire chronique(s)
"Un travail magnifiquement abouti, porté par des comédiens tous brillants. En premier lieu, Pauline Cassan qui nous embarque complètement dans le rôle de Claire, dans ses angoisses, dans ses mondes, ou du moins, sa réalité. Non loin derrière, Anthony Binet, Sylvain Porcher, Odile Lavie, Alice Suquet et Vincent Remoissenet. Laura Mariani qui signe à la fois la mise en scène et le texte maîtrise parfaitement son sujet et ne se laisse pas tomber dans le pathos en se mettant à la plus juste distance; c'est parfois grave, drôle par à-coups et particulièrement lumineux."
Léa Goujon dans Retardataire chronique(s)
Foud’Art
« Pauline Cassan, magnifiquement entourée par Anthony Binet, Sylvain Porcher, Odile Lavie, Alice Suquet et Vincent Remoissenet, réalisent une grande performance. Elle est criante de vérité. (...) "Le jour où j’ai compris que le ciel était bleu" est un spectacle très bien écrit et très émouvant. L'occasion de faire mieux connaitre cet handicap et de développer notre sensibilité, mais aussi, de découvrir de merveilleux nouveaux talents. »
Ecrit par Frédéric Bonfils – le 21 janvier 2022
ManiThea
"La pièce est montée comme un polar, la tension est palpable et même si l’issue semble dramatique on ne peut s’empêcher d’espérer un miracle. La mise en scène est inventive et dynamique et les comédiens très bien dans leur rôle. La pièce, forte et touchante est une réussite !"
A2S Paris
"Joué par d’excellents comédiens, ce superbe spectacle a pour personnage principal une jeune femme autiste, souffrant également d’une déficience mentale. Il faut saluer l’ingénieuse scénographie du spectacle."
Radio Soleil
"Il fallait une actrice formidable et j'ai été bluffé ! Magnifique spectacle. C'est une des choses dont je me souviendrai cette saison ! Formidable. C'est un spectacle original qui nous donne à voir et à comprendre des choses, sans pathétique, sans lourdeurs."
• Émission Jeux de scène •
Chronique d'André Malamut
Diffusée le 19/01/2022 sur Radio Soleil
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"Il est rare de trouver une pièce d'une aussi grande justesse sur un sujet comme l'autisme et Laura Mariani l'a fait, et l'a traité avec un tact inégalé. C'est brut, parfois drôle malgré le ton grave, mais surtout poétique. C'est une histoire qui vous bouleversera, mise en exergue par une interprétation virtuose et envoûtante.
On entre dans le monde de Claire afin de mieux la comprendre, afin de s'enrichir des différences au travers d'un long périple semé d'embûches. Le spectateur est pris dans cette boucle face aux difficultés que cela peut engendrer d'être différent dans une situation pareille et dans un monde plein de normes. J'ai été happé par la communication verbale, gestuelle et oculaire; par la présence scénique de chacun des comédiens (avec une mention particulière à Pauline Cassan).
Cette pièce vous donnera à comprendre que la place de chacun est à inventer, que la singularité est une identité autant qu'une force, et que la musique et l'amour (quel qu'il soit) sont des voies possibles pour ouvrir les portes de sa propre cage.
Leurs deux dernières représentations au Théâtre de Belleville sont le 30 et le 31 janvier, mais le 30 étant complet, il ne vous reste plus que le lundi pour y courir !"
Theatre.com - Audrey Jean, Mars 2017
« Laura Mariani s’empare avec intelligence de l’écriture délicate de Ionesco. Là où tant connaissent son illustre talent pour l’absurde, elle met en lumière ici une facette plus profonde de l’écrivain, plus psychologique au bon sens du terme, réussissant à maintenir tout de même une certaine forme d’abstraction dans le style. Par un redoutable travail d’adaptation, la metteure en scène croise deux textes, l’emblématique « Jacques ou la soumission » et le journal plus personnel d’Eugène Ionesco. Elle dessine alors les contours d’un personnage principal troublant et attachant comme autant de versions d’un Ionesco en transformation, en chantier, en miettes.
Laura Mariani y inscrit surtout un style visuel puissant, bien à elle, elle convoque de très belles images, un univers sensible et tendre, notamment par le biais d’une scénographie particulièrement réussie à l’image de ces couches superposées de papier peint, métaphore du temps qui passe et qui façonne à l’infini les personnalités. En croisant les paroles des deux protagonistes, à savoir Camille et le vieux, elle crée également de toutes pièces un espace-temps flottant, où les repères sont brouillés et mouvants permettant une rencontre perturbante entre passé et présent. L’interprétation est particulièrement soignée, le spectacle se distingue avant tout par la qualité de sa distribution. Sur le fil, avec beaucoup de délicatesse et faisant preuve d’un jeu tout en nuances les acteurs de la compagnie La pièce montée rendent un hommage vibrant à cet état étrange de la fin de l’enfance, à cette peur organique de grandir, à l’angoisse béante face à la nécessité ou l’obligation d’être heureux. Enfin, incontestablement, Eugène Ionesco quant à lui n’a pas fini de dévoiler ses mystères. »
Theatre.com - Swann Kerboeuf, Mars 2017
« Quel plaisir de voir cette pièce « En miettes », audacieux montage du corpus de Ionesco ; une création de la metteuse en scène Laura Mariani qui a fusionné Jacques ou la Soumission (1955) et les pensées angoissées de l’auteur sur l’enfance et la mort. Pourtant écrites il y a plus de cinquante ans maintenant, ces œuvres du passé soutiennent un regard pertinent sur les conventions sociales, coupe-gorge de notre liberté individuelle. A travers des actions simples, la metteuse en scène dissémine une symbolique intelligente qui nous interroge pleinement, et cela sans démagogie ! Les comédiens alternent entre un jeu complice avec notions précises du rythme et des moments forts de sensibilité grâce à un travail de finesse dans la diction lors de l’invocation des souvenirs de Camille. Ce spectacle recueille des instants drôles et touchants et cerne l’univers de Ionesco avec une grande justesse. On décèle une profondeur de l’auteur encore inconnue, loin de l’image loufoque et saugrenue qu’on lui accorde souvent. »
Rhinoceros.eu - Mars 2017
« Camille, un adolescent de quinze ans, s’enferme dans le silence et dans l’immobilité. Refus de se plier à une vie répondant à des attentes normées, prise de conscience de sa propre finitude… Dans cette pièce librement inspirée de « Jacques ou la Soumission » d’Eugène Ionesco et de ses journaux intimes, Laura Mariani pose ainsi les questions de la perte de l’insouciance, du temps qui passe et des changements qui en découlent. La jeune compagnie explore avec humour l’univers de l’auteur singulier qu’est Ionesco, signant un spectacle dont l’on ressort souriant, malgré une critique acérée des standards qui façonnent notre quotidien. »
Theatoile.com - Sonia Bos-Jucquin, Mars 2017
« En adaptant librement les textes d’Eugène Ionesco intitulés Jacques ou la Soumission et Journal en miettes, Laura Mariani replonge avec malice dans l’enfance, à ce moment charnière où la perte d’insouciance peut survenir à tout instant. Avec ce spectacle hybride, elle crée sa propre histoire, au présent, entre rêve et réalité (…)
En miettes ouvre un questionnement passionnant sur comment avancer, s’épanouir, rêver, construire sa vie d’adulte et enfouir ses angoisses de finitude. Eugène Ionesco, roi de l’absurde, se révèle ici fin écrivain grâce à la sensibilité de Laura Mariani qui s’empare des textes avec pertinence et intelligence. Les paroles se croisent, s’emboîtent comme les pièces d’un même puzzle. L’adaptation montre une autre facette de l’auteur, portée sur scène avec gourmandise et profondeur. Un petit bijou textuel et scénique qui fait beaucoup de bien. »
Les ressemblances.com - Julien Brugeron, Mars 2017
« Le collage invisible - En se donnant pour but d’amalgamer deux œuvres d’Eugène Ionesco, Jacques ou la soumission (1955) et Journal en miettes (1967), Laura Mariani s’attaquait à forte partie. Il semble en effet difficile d’insérer des écrits introspectifs de Ionesco au sein de sa pièce même sans sombrer dans un exercice de style idolâtre où la mise en scène, révérencieuse, ne serait qu’un hommage docile au dramaturge. Rien de cela avec Laura Mariani : les deux textes font corps, s’épousent, et s’enlacent à la manière de Camille et Sacha se déclarant un réciproque amour et donc, une cohérence générale. Une gageure merveilleuse, car En miettes est un spectacle hospitalier qui, bien volontiers, accueille nombre d’interprétations, et fait le pari de la sensibilité plutôt que l’intellectualisme. Ce qu’il y a de très beau dans « En miettes », c’est la possibilité laissée au spectateur de pénétrer le monde des pensées intérieures du personnage. C’est un principe relativement a-théâtral, du reste, que de donner aux personnages, sans que ceux-ci s’expriment pour autant, l’amplitude intérieure d’un personnage de roman, ou d’une voix de journal intime. »
Camille Brunel, journaliste indépendant, auteur de Vie Imaginaires de Lautréamont, Gallimard, Novembre 2013
« Laura Mariani, pour sa quatrième mise en scène, fait simple, direct, efficace: dans La Grande Entreprise, elle s'empare de ce mot « boîte », de cette expression galvaudée, et lui donne chair - ce que le théâtre doit faire avant tout. « La Grande Entreprise » d’Anthony Binet est avant tout une comédie, au sens cinématographique du terme: empruntant au comique burlesque et visuel des mises en scène de Deschamp et Makaïeff (on pense beaucoup aux Étourdis, qu'ils avaient mis en scène en 2003 à Chaillot), qui lui-même emprunte aux gags sur pellicule de Jacques Tati. Laura Mariani dépeint une entreprise où le désespoir redevient enfin comique, où l'on peut rire, d'un rire qui libère, de l'absurdité totale qui régit ces relations prétendument humaines, qui uniformise les âmes et écrase les corps dans des espaces toujours plus étriqués. Dans cette étape de travail se distingue déjà une maîtrise du comique de gestes, et de la construction de l'espace, qui ne demande qu'à s'épanouir: s'épanouir dans l'espace restreint de la boîte? Exactement. C'est toute la question du théâtre, et cette jeune compagnie commence à y répondre en beauté. »
La Parafe – Décembre 2012
« La jeune Compagnie La Pièce Montée s’appuie dans son dernier spectacle sur un texte de Fabrice Melquiot, « Albatros », et construit à partir d’elle un spectacle en grande partie fondé sur l’image numérique. Mi-réaliste mi-fantastique, cette fable en fait voir de toutes les couleurs. Celles-ci prennent forme sur l’écran transversal qui structure la scène et l’ouvre dans la profondeur. Fenêtres, murs, nuages, oiseaux, génie, pluie ou grenouilles surgissent comme par magie et se meuvent, sous l’effet d’une baguette de chef d’orchestre ou par le simple fait d’une parole devenue performative. Les deux jeunes comédiens, Anthony Binet et Anne-Laure Bonet, se retrouvent ainsi contraints de jouer avec ces images, de les déclencher ou d’entrer en interaction avec elles. Quand ce n’est pas le cas, ils interprètent avec beaucoup de justesse les deux héros de la fable. (…) La grande qualité de ce spectacle est de ne pas se contenter d’user de la force des images d’Alexandre Deschamps. La réapparition d’éléments scénographiques concrets aux deux tiers du spectacle, dévoilés là où on ne les attendait pas, nourrit la confrontation entre le rêve et la réalité. La poésie naît de cette confusion indémêlable, de ce côtoiement fécond entre le théâtre traditionnel et les ressorts techniques de la scène contemporaine. »
LA NOCE CHEZ LES PETITS BOURGEOIS
Figaroscope - Jean-Luc Jeener, Juin 2010
« La jeune troupe se déchaîne avec une incroyable énergie. C'est plaisir de les voir, si près, se donner à leur personnage. Car la surprise est là. Brecht sort de la caricature et s'ouvre à l'humanité. »
Théâtrorama – Mai 2010
« Les deux jeunes metteurs en scène, Anthony Binet et Laura Mariani, ont réussi un coup de maître pour cette première pièce commune. Ils ont su par des choix porteurs mettre en valeur ce texte tout en le rendant accessible. Leur travail étonnant sur la construction et la déconstruction est un véritable plaisir. Les meubles s’écroulent progressivement, presque par magie. »
Rhinocéros– Delphine Kilhoffer, Avril 2010
« C’est tambour battant que la compagnie La Pièce montée s’empare de La Noce chez les petits bourgeois, pièce de jeunesse de Bertolt Brecht, imposant une énergie comique soutenue à l’ensemble. Dès la première scène, sans qu’un seul mot ne soit prononcé, tout est posé avec humour et intelligence (…) Outre l’excellent sens du timing qui caractérise leur mise en scène de cette Noce chez les petits bourgeois, Anthony Binet et Laura Mariani ont porté une attention méticuleuse à tous les détails. La direction d’acteurs est soignée, les tableaux d’ensemble très aboutis, les ruptures de rythme et de ton bien maîtrisées. »
LA PRESSE AUTOUR DU FESTIVAL